Le secteur agroalimentaire québécois représente pas moins de 7 % du PIB de la province. Il est particulièrement concentré dans la grande région de Montréal du fait qu’on y trouve une forte proportion d’entreprises de production et de transformation, en plus du bassin de consommateurs de près de 3,8 millions d’habitants, soit la moitié de la population du Québec. Le poids de cette industrie dans le développement économique de la métropole est donc très important.
Mais ce secteur est confronté à de nombreux défis. Particulièrement en ces temps de vive concurrence internationale, le secteur agroalimentaire québécois doit miser sur différents éléments pour s’assurer un développement à long terme, notamment l’optimisation de ses procédés de fabrication, l’approvisionnement et la provenance des produits et la demande des consommateurs. Et s’il y a un défi auquel l’industrie est particulièrement confrontée, c’est bien celui de la distribution des aliments.
Et dans ce domaine, un élément ressort : l’efficacité.
La bonne nouvelle, c’est que le Québec est reconnu pour sa capacité à innover. À cet égard, certains grands chefs cuisiniers québécois se font un devoir de mettre en valeur le savoir-faire des producteurs agroalimentaires de partout au Québec. Mais, pour rendre justice aux produits du Québec, la fraîcheur des aliments prime, et la capacité de les distribuer efficacement devient donc primordiale.
Or, on peut facilement s’imaginer les difficultés pour conserver la fraîcheur des aliments et les livrer rapidement des lieux de production, quelquefois reculés, jusqu’aux usines de transformation, aux détaillants et aux consommateurs. Ne serait-ce que pour fournir toute l’année des coquillages et des crustacés d’une fraîcheur exceptionnelle, le défi est de taille!
Pour y parvenir, il est impératif de compter sur une chaîne d’approvisionnement et de logistique sans faille. Bien que complexes, celles qui fonctionnent le mieux sont d’une efficacité inouïe. Ce n’est donc pas un hasard si les entreprises de logistique font appel aux spécialistes en optimisation pour ajuster leurs modèles d’affaires et adopter les meilleures pratiques dans le domaine. Cela leur permet de réduire leurs coûts d’exploitation, de maximiser les équipements et d’en acquérir de nouveaux en fonction des meilleures technologies disponibles.
Mais, il y a plus, ces entreprises se font accompagner pour l’efficacité énergétique, la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, la recherche et le développement, le financement de leurs acquisitions, la formation et le recrutement de leur main-d’œuvre et leur fiscalité. Ces entreprises n’ont pas le choix, elles doivent miser sur de tels atouts pour innover et demeurer ainsi compétitives.
La distribution dans le secteur agroalimentaire est un maillon incontournable : il constitue le lien privilégié entre le producteur agroalimentaire et les consommateurs que nous sommes!
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